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Les accouchements

Il faut cesser d’apposer une pression sociale sur les personnes enceintes et/ou qui ont accouchées, comme si elles devaient obligatoirement être des robots surhumains en parfait contrôle de toutes les situations possibles.

Vivre une grossesse, ce n’est pas quelque chose d’évident dans la majorité des cas, même si on nous présente une norme à atteindre hyper glamourisée.

Avec le type de pensées que nous mettons de l’avant dans la société, nous encourageons l’isolement des personnes qui vivent de la détresse en lien avec la grossesse, l’accouchement et les tâches parentales. Elles se dévalorisent instantanément, croient qu’elles sont la source du problème, qu’elles sont juste de mauvais parents. C’est aussi évidemment le cas pour les personnes marginalisées qui ne vivent pas la grossesse dans leur propre corps, mais qui font face à différentes difficultés. Les personnes trans, par exemple, subissent des problématiques horribles au quotidien en lien avec ces sujets.

La réalité demeure que chaque situation est complètement différente et unique. Il ne faut jamais oublier que pour certain.e.s, d’autres facteurs liés aux oppressions systémiques entrent en ligne de compte, comme par exemple les moyens financiers, les injustices, les conditions de santé mentale et physique. Le rôle parental est beaucoup plus difficile pour celleux qui connaissent des couches de stigmatisation supplémentaires, puisqu’elles n’ont pas accès aux mêmes égalités des chances et ressources.

Accoucher demande des efforts extrêmes, tout comme le fait de porter un enfant dans son ventre pendant plusieurs mois. Les personnes qui vivent ces étapes ont le droit d’être épuisées physiquement et mentalement, et il faut arrêter de les culpabiliser. Elles doivent être écoutées, supportées et aidées plutôt que d’être jugées. De réelles ressources existent, et il n’y a aucune honte dans le fait d’y avoir recours.

*Il n’y a pas que les femmes qui peuvent être enceintes et accoucher. Toutes les personnes qui possèdent un utérus et qui sont fertiles le peuvent, indépendamment de leurs genres. Il est important de ne pas invisibiliser les personnes trans, non binaires, agenres, gender fluid et toutes celles qui ne s’identifient pas selon les normes sociales binaires.
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