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Je suis un clitoris coucou salut j'existe

Les cours d’éducation sexuelle dans le parcours scolaire ne sont pas du tout adaptés à la réalité. Lorsqu’ils ne sont pas simplement supprimés des programmes d’enseignement, ils sont complètement désuets et propagent des idées problématiques issues de la société patriarcale.

Ce qui est transmis comme information est basé sur des modèles binaires hétérosexuels et cisgenres, encore grandement influencés par de vieilles idées catholiques. Il est pris pour acquis que toutes les personnes sont des femmes hétéras avec des vulves et des seins, ou sinon des hommes hétéros avec des pénis. Qu’iels sont en couple exclusifs monogames et qu’iels veulent des enfants.

Sauf que…

Grande nouvelle #1 : Tout le monde n’est pas hétérosexuel.le et cisgenre. Les personnes LGBTQIA+ existent. Et oui, mais quelle surprise!

Grande nouvelle #2 : Les organes génitaux et l’apparence ne définissent pas l’identité de genre. Une personne peut s’identifier comme étant un homme tout en ayant une vulve, un utérus et des seins, par exemple.

Grande nouvelle #3 : Tous les organes génitaux sont différents, il n’y a pas que des vulves et des pénis comme on nous les présente socialement d’une manière normée. Personne n’a à subir de transformations génitales pour correspondre aux normes.

Grande nouvelle #4 : Il n’y a pas que les deux genres « femme » et « homme » qui existent, mais bien une grande variété (non binaire, agenre, 2 spirits, genre fluide, entre autres).

Grande nouvelle #5 : Ce n’est pas tout le monde qui souhaite se marier, procréer et avoir des enfants.

Grande nouvelle #6 : Les relations amoureuses non-exclusives et/ou polyamoureuses existent, et elles sont complètement valables.

Grande nouvelle #7 : Le clitoris est un organe érectile à part entière qui mesure autour de 11 cm, qu’il faudrait cesser d’invisibiliser.

Le consentement doit être mis au centre de cet apprentissage dès le plus jeune âge, et faire partie intégrante de l’éducation scolaire. On doit cesser de dire aux jeunes filles* ce qu’elles ont le droit de porter ou pas (bonjour le slutshaming) et plutôt se concentrer à transmettre une notion réellement importante : respecter le consentement d’autrui en toute circonstance.

C’est primordial de déconstruire les préjugés et les stéréotypes présents dans les programmes d’éducation, et d’y inclure tous les types de relations et d’identités. Il faut absolument réformer le système pour y enseigner des notions actuelles, féministes et inclusives.

*À toutes les personnes qui s’identifient ainsi ou encore qui ont été élevées comme étant des filles/femmes, et donc, qui ont subis des oppressions sexistes.
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