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Tu as le droit de manger les aliments que tu aimes

Ce n’est pas en démonisant la faim ressentie et en faisant la promotion de la privation que les relations alimentaires deviendront saines. Au contraire.

La culture du régime entretenue est extrêmement toxique, puisqu’elle ne propage que des idées basées sur l’apparence et le culte de la minceur. Se priver pour perdre du poids et atteindre une silhouette dans les standards ne devrait jamais être quelque chose qui est encouragé. C’est pourtant le cas actuellement dans toutes les sphères de la société.

On nous présente l’ensemble des aliments selon deux catégories distinctes : les aliments « sains » et les aliments « malsains ». Une personne qui se nourrie avec un aliment issu de la seconde catégorie est davantage jugée, et elle peut ressentir beaucoup de culpabilité. La privation, quant à elle, amène une forme de frustration qui s’accumule et qui finit par créer des rages fortes durant lesquelles un ingrédient est excessivement désiré.

Tous ces processus de régimes et de restrictions génèrent des cercles vicieux qui ont de grandes conséquences psychologiques, puisque chaque personne commence à calculer sa valeur en fonction de ce qu’elle mange, mais aussi en fonction de son poids.

Et lorsqu’il y a une perte de poids et une ingurgitation d’aliments « sains », les émotions ressenties envers soi sont positives. Lorsqu’il n’y a pas de perte de poids et qu’un seul aliment « malsain » est consommé, une extrême dévalorisation arrive avec un sentiment d’échec puissant.

Ce n’est pourtant pas représentatif de la réalité et ce n’est pas un cheminement bénéfique pour la santé, malgré tout ce qu’on nous impose collectivement.

Chaque personne a le droit de manger les aliments qu’elle aime et d’avoir du plaisir en se nourrissant. Ce n’est pas vrai que la valeur d’un individu se calcule en fonction du nombre de calorie avalé. Toutes les situations sont différentes, et il n’y a personne qui possède le même métabolisme. Il est primordial de partager des notions qui sont basées sur les signaux de faim de tous.tes, sur le plaisir, sur la variété des aliments et leurs provenances. Non pas sur les restrictions.

De vraies informations doivent être transmises via l’éducation en terme d’alimentation, et ne pas se baser sur les industries économiques et les normes stigmatisantes du pays pour déterminer ce qui est acceptable de ce qui ne l’est pas.

Nous devons impérativement cesser de promouvoir les standards de beauté, la restriction, la culture du régime et les troubles alimentaires. Les personnes grosses peuvent avoir une alimentation basée sur leurs réels signaux de faim et être en excellente santé. La santé et le bien-être ne sont pas reliés au poids et à la silhouette.

La santé mentale et physique sont des priorités et ne devraient jamais servir d’excuses à qui que ce soit pour imposer des restrictions alimentaires à autrui, ni pour effectuer des commentaires et des jugements.
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